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19 avril 2007

Introduction

Introduction :

Antonin Artaud qui êtes vous ?

, VIRMAUX Alain et Odette.

«  Avant d’être une œuvre, Artaud aura d’abord été, pour la plus part, un visage. Pas un corps, un visage. Le corps est facilement oublié. Il existe des images où, on le voit tendre le poing, prendre une allure déjetée Mais ce n’est pas ce qu’on retient. […] un de ses compagnons des derniers mois, Jacques Prevel, indique que sa mise était pauvre, négligée, semée de taches, mais aussitôt souligne qu’il fallait faire un effort pour s’en apercevoir. Un effort pour échapper au visage, au regard d’Artaud. »

Présentation de l’exposition Artaud à La B.N.F du 7 novembre 2006 au 4 févr.2007

C’est la première fois qu’est présentée à Paris, avec une telle ampleur, l’œuvre d’Antonin Artaud, au croisement de la littérature, du théâtre, du cinéma et de la radio. L’itinéraire d’Artaud se caractérise par une insurrection permanente contre toute mise au pas thérapeutique, esthétique et métaphysique. L’exposition invitait à découvrir ce revers créateur de l’enfermement et de la folie, en privilégiant le cheminement transverse, les allers- retours, l’écoute et les regards croisés.

Nous nous sommes intéressées à la salle des autoportraits, qui nous a semblé retranscrire un rapport de face à face proche de celui du théâtre.

Cette avec cette salle que commence avec le parcours de l’exposition et c’est alors un premier contact visuel et physique.

Après cette première rencontre avec Artaud, nous sommes invités à « Quittez les cavernes de l’être, venez l’esprit souffle en dehors de l’esprit. » Cette citation écrite au sol nous conduit de la salle des autoportraits à un passage central où est résumé la vie d’Artaud à travers différentes citations, documents iconographiques ou sonores, avec comme support la maladie et la psychiatrie. Ce couloir entièrement blanc et très lumineux, comme un couloir d’hôpital, contraste avec la salle précédente et les suivantes. Au bout du couloir, un grand miroir joue avec le reflet de la présence des visiteurs. Une phrase d’Artaud « je tombe, je tombe mais je n’ai pas peur », apparaît et disparaît grâce à un jeu de lumière derrière le miroir.

A partir de ce passage, nous avons le choix de nous promener dans les différents aspects du parcours artistique d’Artaud / théâtre, cinéma, écrits sur l’art. Chacun est livré à sa propre curiosité.

Dans cette exposition aux multiples facettes, ce qui nous a le plus interpellé se sont ces « spectaculaires autoportraits [qui] ménagent un face-à-face sans transition ni intermédiaire entre l’artiste et le visiteur. »

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